Le rocher du Caire, au dessus de Rémuzat est un des meilleurs sites de France pour l’observation des vautours. Ceux-ci ont été réintroduits non loin de là et se reproduisent ici depuis quelques années maintenant.

Le plateau est très facile d’accès, il suffit de suivre les flèches « vautours »! Un petit quart d’heure de marche nous amène à la croix, au sommet de la falaise, et dès que la température est suffisante les vautours commencent à prendre leur envol.

La proximité avec ces grands rapaces est toujours impressionnante, quand on entend le bruit de l’air sur leurs ailles, c’est qu’ils passent vraiment prés!

La présence des vautours fauves attire également d’autres charognards beaucoup plus rare comme le gypaète barbus, le plus grand rapace d’Europe reconnaissable de loin à la forme de sa queue cunéiforme.

Un des soucis c’est qu’on est souvent au-dessus d’eux, et l’arrière plan n’est pas très beau. Mais les photographes connaissent un sentier, pas facile d’accès qui permet de descendre un  peu dans la falaise, et là le spectacle devient génial.

 

 

Et la grosse surprise c’est que de ce point de vue on voit au moins 4 nids!

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Il y a  toujours un problème à publier ce genres de photos. Le dérangement des oiseaux, les plus rares ou les plus communs, au nid est inacceptable. Néanmoins, sur ce site en particulier, en prenant quelques précaution, je considère la prise du vue possible. Premièrement, l’accès ce fait lentement, et  caché, c’est le sentier qui est comme ça. Le comportement des oiseaux n’est pas modifié par ma présence, les adultes passent toute la journée, en se relayant, sur le nid pour protéger les poussins du soleil.  Deuxièmement le spot est visible depuis la falaise, pour ne pas inciter les gens à descendre il n’est pas question d’y aller le samedi ou le dimanche où c’est noir de monde. Moyennant quoi, je pense que ce site peut rester accessible, il ne peut y avoir de toute façon qu’une ou deux personnes par jour, des gens respectueux et prudents. Donc, place aux images!

Durant la journée on peut assister au changement de parent sur le nid. J’ai aussi eut la chance de voir un nourrissage, mais bien trop loin. On remarque que certains oiseaux sont tolérés à proximité du nid, la coloration de leur collerette montre qu’il s’agit de juvéniles, peut-être les jeunes du même couple?

Par contre certains ne sont pas les bienvenus!

J’ai également assisté à une sorte de « quart d’heure de folie » des jeunes, beaucoup d’envols et de posés, des chamailleries.

Beaucoup d’activités, et comme d’habitude avec les vautour, d’un seul coup, plus rien, disparus, plus personne!

Ne reste qu’une plume, tournoyante dans l’air ascendant près de la falaise, très drôle sur le coup!

Les vautours ont besoins de ces ascendances, se sont d’excellents planeurs, mais en réalité ils volent assez mal, du coup le soir venu, quand la lumière devient vraiment belle, il ne se passe plus grand chose.

Il n’y a pas que des vautours en Drôme, mais j’avoue que pour le reste ça à été beaucoup plus difficile. En particulier j’ai passé plusieurs jours à chercher le cingle plongeur. J’ai enfin trouvé un spot intéressant le dernier jour, malheureusement, pas d’image, je ne l’ai vu qu’en vol, faisant des aller-retour d’un bout à l’autre de son territoire.  Pourtant les milieux favorables ne manquent pas en apparence, mais beaucoup de torrent sont morts, on voit bien que tout est recouverts d’une fine boue qui semble empêcher tout développement de la vie. Je soupçonne de gros problèmes d’érosion dans certaines vallées, peut-être à cause des activités humaines, route, travaux…

On se console avec une bergeronnette des ruisseaux.

Pour le reste quelques balades sympa, toujours dans une ambiance très venteuse, c’est la montagne, pas mal de villages abandonnés dont le vieux Salhune, bien restauré.

Enfin le plateau au-dessus de Rémuzat présente un habitat très favorable pour les passereaux dont cette jolie fauvette pitchou, en chemin pour nourrir ses petits, elle se met bien en évidence et attire mon attention  pour m’éloigner de son nid.