Pourtant, le printemps semblait prometteur. Après un hiver particulièrement pluvieux, les dernières Bernaches s’attardent sur le bassin, les migrateurs sont de retour, la nature se prépare à la grande saison de la repro…

Et là, vlan! confinage! Tous les espaces naturels ferment, la maréchaussée veille au grain: tout contrevenant s’expose à une amende et à la prison en cas de récidive.

Donc, voilà en deux mois:

un pauvre traquet motteux…

Puis vient le déconfinage, youpi! On attaque par une bonne séance de macro, histoire de profiter de l’herbe haute et des marguerite avant la fauche.

 

 

Et puis un petit tour sur les digues s’impose vite. On cherche le courlis et les premières nichées. Le milan noir, lui, pas la peine de le chercher, il s’impose à nous, il y en a strictement partout, tout le temps. On est à la limite de l’épidémie de milans!

Voilà, sur deux mois et demi ça fait pas lourd, mais bon, les conditions de repro étaient vraiment bonnes, on espère que les espèces les plus précoces vont remettre ça. Il y a pas mal de poussins et de jeunes à observer, si ce connard de Macron ne cède pas à la pression des chasseurs, ça devrait bien se passer….