Camargue: un hiver sans hiver…
Une semaine de vacances fin Février, l’occasion d’aller voir les hivernants en Camargue. Au programme, canards de surface et canards plongeurs, pluviers, combattants et chevaliers, bref, tout ce qui se reproduit au nord de l’Europe et qui hiverne dans le sud, voir en Afrique.
Ah, oui, mais en fait, non. Ici aussi, pas d’hiver, donc pas d’hivernants et pas de migrateurs. Une grosse misère….
En visitant toutes les réserves de Camargue, je me rend compte qu’il n’y a pas un spot meilleur qu’un autre. Le plus facile d’accès et le plus riche étant le Parc Ornithologique de Pont-de-Gau, je me concentre sur les flamants. Je sais par expérience qu’il ne faut surtout pas oublier le grand angle, vue la proximité! J’en profite pour expérimenter la pose lente, le flou contrôlé.
Quelques gros plans sont toujours bienvenus,
ainsi que des photos d’action.
Sur cette dernière image, on voie bien que le flamant court vers un point situé sur ma droite, mais le vent est très fort ce jour-là, il est obligé d’orienter ses ailes face au vent, ce qui lui donne cet air tout de guingois.
Un des gros avantages à Pont-de-Gau, c’est que la sortie le soir est libre, on peut donc rester jusqu’au coucher du soleil. Il faut savoir que les flamant n’y passent pas la nuit, ils vont tous dormir sur le Fangassier, loin des berges et des prédateurs. Leur départ, même tardif est toujours l’occasion d’avoir beaucoup d’oiseaux sur une seule image.
Les autres « permanents » du parc sont là, et surprise, certains nids sont occupés! Vu la taille des petits punks, les hérons ont du faire ça début Décembre. Du grand n’importe quoi!
Un des oiseaux emblématiques de la Camargue, et un objectif à chaque visite, est l’Ibis falcinelle, en ce moment en plumage nuptial.
Malheureusement, toujours à distance et très difficile à photographier.
A part ça, pas grand chose à se mettre sous l’objectif: quelques beau vols de grues, trois pauvres sarcelles d’hiver et un belle palanquée de Bécassines des marais.
A force de voir ma gueule et de papoter à l’entré du parc, le responsable de l’accueil lache enfin le morceau: les abonnés peuvent rentrer avec le personnel du parc, à 8h du matin, soit deux heures avant l’ouverture!!
C’est sympa d’être tout seul sur le site, mais vue la faible variété des oiseaux et le temps peu lumineux, j’ai plutôt privilégié les prises de vues de paysages. Bien m’en à pris! En dormant au plus près des points de vues repérés en journée, j’ai pu me faire quelques levers de soleil.
Et puis comme je dormais dans la voiture, un lever de lune aussi..
Tous les sites ouvrent à 10h du matin, c’est un peu tard, autant en profiter pour faire autre chose. Même s’il n’y a pas beaucoup d’oiseaux, la Camargue ça reste joli.
Je n’avais encore jamais vu les fagots de roseaux, ça sert à faire des toitures traditionnelles.
J’avais quelques idées d’images à base de chevaux et de taureaux, mais ils doivent être un peu frileux, il n’y en avais pas dans les prés, j’ai du me contenter de quelques cavaliers.
Cela dit, même la pause déjeuner peut être fructueuse, en témoignent ces quelques piafs.
Le cisticole des joncs avait un comportement assez drôle. Mais pas facile à photographier, vraiment speed et toujours un peu caché par la végétation.
Parmi les trucs sympas, j’ai quand même assisté à l’arrivée des Avocettes élégantes. Le matin 2 avocettes, les premières de mon séjour, puis à midi une vingtaine et à 15h au moment de repartir, plus de 200!!
Commentaire
Camargue: un hiver sans hiver… — Aucun commentaire
HTML tags allowed in your comment: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>